Scénographie
DESIGN GENERATIONS // BRUXELLES // DESIGNMUSEUM
Intersections // Design Generations
Dans le cadre de la Biennale Intersections, l’expo Design Generations offre un aperçu inédit sur le design belge, à travers la présentation en trois temps – passé, présent, futur – de dix studios ou designers. Et à observer le casting rassemblé pour l’occasion – 42 | 54, Alain Berteau, Damien Gernay, Alain Gilles, Hoet &Hoet, Kaspar Hamacher, Luc Druez, LoudorDesign Studio, IOL, Sylvain Willenz – on comprend rapidement que les organisateurs de cette nouvelle édition d’Intersections souhaitaient élargir les débats, et aller au-delà de ce que l’on entend généralement par » design «
Une fois les dix participants sélectionnés, WBDM a demandé à Giovanna Massoni, directrice artistique de la Triennale Reciprocity Liège, d’officier en tant que curatrice.
Nous avons été sélectionné pour concevoir et réaliser la scénographie avec nos amis de Superbe et Dogstudio avec qui nous partageons nos bureau à Namur.
Rien de plus complexe que de mettre les 10 cerveaux de designers en scène phase car il est difficile de gérer l’égo de nos starlettes nationales du design.
Après de très longues discussions avec les Designers, nous avons réussi à mettre en scène les 10 cerveaux sous la forme de boites noires connectées.
La connexion entre les cerveau est symbolisée, imagée par les flux lumineux circulant dans les vaisseaux sanguins de la biennale.
Présentation de l’expo sur le site du Designmuseum:
https://designmuseum.brussels/expositions-design-generations/
Exposition proposée en collaboration avec Wallonie-Bruxelles Design-Mode (WBDM) dans le cadre d’Intersections, la biennale de design contemporain du Design Museum Brussels, Design Generations invite à regarder le design de manière différente en dévoilant la valeur profonde de ce métier qui depuis un siècle témoigne et souvent préconise les changements de notre société. Dix bureaux belges de design expliquent leur démarche à travers une sélection de produits du passé (la collection permanente du musée), du présent (leur production actuelle) et du futur (un produit imaginaire).
Cette exposition, grâce à un parcours multisensoriel qui rend visibles les liens et les intersections spatio-temporelles, nous permet une véritable expérience du design pour mieux comprendre la vie des objets qui nous entourent, leur intelligence rétroactive et prospective. Interfaces de notre quotidien, gardiens d’héritages précieux du passé, agents d’expériences sociales et esthétiques, modèles de production et d’économie durables, vecteurs de scénarii innovants pour un futur meilleur.
DESIGN GENERATIONS // BRUXELLES // DESIGNMUSEUM // 2
LA SCENOGRAPHIE
Le point de départ de la réflexion pour cette proposition est l’opposition entre la boÎte noire et la feuille blanche, entre l’empirisme et la tabula rasa. Comment réagit l’esprit du designer face à l’expérience sensible ? À quel moment se forme la forme dans la main du designer ? Quel est le stimulus qui provoque la création et induit la rencontre entre un créateur et un éditeur de design ?
Pour ce faire un gigantesque parcours dans l’univers de 10 designers est déployé dans la salle du ADAM – Brussels Design Museum, disposé sur toute la longueur de la pièce qui sera comme un voyage dans chaque univers propre aux designers et incisé par endroits pour mettre en avant les 30 créations retenues.
Ce parcours dans les cerveaux, à la fois fil rouge ou ligne du temps, permet d’uniformiser la visite et d’éviter une dispersion des contenus proposés et de créer une tension dans la visite avec un regard qui va suivre cette ligne et découvrir les objets au fil du parcours découpé.
Ces boÎtes et ces découpes créent des tables et renforts pour les objets, mais aussi des niches pour une vingtaine d’écrans qui nous serviront de fenêtres/regards sur les visions futures des créateurs… L’idée consiste à disposer une vingtaine d’écrans dont le contenu se révèlera à la lecture de lunettes, jumelles, loupes ou longues vues disposées tout au long du parcours. On bascule alors dans un dialogue surréaliste entre les objets des designers et les contenus vidéos proposés sur les écrans invisibles. L’idée est d’associer, à la place du contenu classique proposé sur les écrans de musées, un dialogue visuel entre l’objet et l’écran.
L’ambition de l’association est toujours de rendre une visite la plus agréable possible et d’en faire un moment de découverte et d’expérience mémorable. Les designers ont donc imaginé un parcours permanent immersif et innovant, faisant appel à des technologies numériques et interactives. Ainsi, chacun découvrira le parcours à son rythme, prend le temps qu’il faut face à certains modules enrichis ou suit le mouvement dans l’espace où la découverte est plus collective.
La proposition de scénographie assume ainsi entièrement son rôle espiègle de spectateurs / acteurs. Une manière ludique de réfléchir sur les logiques et systèmes que le designer et les entreprises mettent en place afin de proposer une émotion à travers les objets mis sur le marché.
EXPO // FEMMES EN COLERE // LIEGE
Extrait du Vers l’avenir du 30-01-2016 à 05h00
« Femmes en colère » : l’expo
La chaleur intense du grand hall à la FN, des courroies par milliers, de la limaille partout… « Ça puait l’huile, les eaux blanches, une odeur très caractéristique », témoigne une ancienne ouvrière.
L’exposition Femmes en colère, organisée par la FGTB et la CSC Liège Huy-Waremme, retrace les conditions de travail qui ont mené au conflit de 1966. Elle tente aussi d’immerger le visiteur dans ces années charnière, par l’image, le son et diverses mises en situation.
La grève des femmes occupe une première zone. En second parcours, les organisateurs ont choisi de prolonger la ligne du temps bien au-delà de 1966. On enchaîne avec les combats qui ont suivi, jusqu’à aujourd’hui. Après un demi-siècle, autant dire que les discriminations envers les femmes ne sont pas une affaire classée.
Publié le 30-01-2016 à 05h00
SPARKOH !
Site: “SPARLOH”
Concours remporté pour la scénographie d’un nouveau module didactique parlant des nouvelles énergie et surtout des nouvelles techniques pour les emmagasiner.
Projet en stand-by
CONCOURS BIENNALE DE VENISE // VENISE
Abstract de la proposition
L’évolution du rôle de l’architecte et sa liberté d’action et de création au regard des nouvelles technologies et des nouveaux outils numériques en pleine expansion.
À l’heure où l’intelligence artificielle tend
à occuper une place prépondérante dans l’évolution de notre rapport au monde
et au travail, notamment en matière de création, on peut se demander aujourd’hui quelle place et quels choix l’architecte sera libre de poser dans un futur plus ou moins proche. Aujourd’hui, des contenus formatés, alimentés par les miettes de cookies que nous déposons au gré de nos pérégrinations sur la toile, nous sont imposés.
En poussant la réflexion, on peut imaginer qu’un jour un site web ou un logiciel automatisé nous propose une maison dessinée pour nous par une IA nourrie de toutes les informations disponibles nous concernant (nos goûts, l’endroit où on habite, nos capacités à réaliser certains postes,
nos couleurs ou matériaux préférés, nos habitudes en termes de mobilité, nos données financières…). Mais quelle place resterait-il alors pour la créativité de l’architecte ?
Scénographie
Nous souhaitions questionner l’évolution du rôle de l’architecte et sa liberté d’action et de création au regard des nouvelles technologies et des nouveaux outils numériques en pleine expansion.
Ce concept invitait à une expérience poétique immersive sur cette projection à la fois dystopique et réaliste en proposant un espace évolutif. Au gré des déambulations du public, une feuille dichroïque géante se formait et se déformait tout en redessinant en permanence l’espace et le parcours possible dans le pavillon. Selon le
point de vue et la lumière, ce relief en constante évolution changeait de couleur et le point de vue ne peut jamais être retrouvé, puisqu’il se déplacait tout le temps, échappant à notre contrôle.
Production
Nous proposions une structure autoportante sur laquelle étaient fixés des moteurs permettant d’élever et de descendre des points de la feuilles géantes. Cette feuille était composée en matière dichroïque et changait donc de couleur en fonction des reflets de la lumière.
Dans les pièces à gauche et à droite de l’espace central, nous disposions des haut- parleurs qui diffusaient les bruits amplifiés provoqués par la déformation de cette feuille. Il s’agissait donc d’une stéréo accessible uniquement par un seul côté à la fois.
Nous souhaitions mettre en évidence les dérives d’un monde contrôlé par
les algorithmes en y opposant une résistance poétique symbolisée par cette vague géante.
OAFTER // LE PAVILLON // NAMUR
Petite reconversion de notre mobilier dessiné pour le Kikk festival pour la soirée de l’Ordre des Architectes ” OAFTER” et scénographie réalisée pour présenter les œuvres d’architectes ayant d’autres passions secrètes.
FORUM MONDIAL DE LA LANGUE FRANÇAISE À LIÈGE
FORUM MONDIAL DE LA LANGUE FRANÇAISE À LIÈGE EN JUILLET 2015
Liège a accueilli, en juillet 2015, le 2e Forum mondial de la langue française, avec pour principal objectif : présenter la créativité en tant que moteur de l’innovation francophone. Ce forum a réuni plus de 1200 participants provenant de 90 pays.
Nous avons été chargé par l’agence Cible afin de réaliser la scénographie urbaine de cet évènement de la Fédération Wallonie-Bruxelles en trouvant simplement une astuce pour relier tout les bâtiments participants à l’évènement.
Un fil conducteur en quelques sortes… parfois le 1° degré est très efficace.
Des milliers de participants ont convergé depuis les 4 coins de la Francophonie pour prendre part à un programme d’activités et de festivités riche en couleurs et en créativité !
– Des démos interactives pour tester quelques-uns des logiciels développés par le Centre de traitement automatique du
langage (CENTAL) de l’Université de Louvain-la-Neuve (Belgique) ;
– Une bibliothèque pour découvrir les publications du Service de la langue française ;
– 22 jeux linguistiques en ligne pour s’amuser à (ré)inventer la langue française ;
– Des expos numériques pour voir la langue française sous des jours nouveaux.
La mise en œuvre de + 6000 mètres de fil rouge dans Liège n’était pas si simple.
Imaginez-vous en train de débobiner sans cesse une grosse bobine de fil rouge en passant aux travers des rues et des bâtiments, créant des distorsions pour marquer les endroits clés du forum.
Pendant quatre jours, le centre-ville de Liège accueillait les participants du Forum, au Théâtre de Liège, à la Cité Miroir et au Forum de Liège, entre autres.
Pour le visiteur X venant des 4 coins de la planète c’était très simple car il suffisait de suivre le fil rouge pour voyager d’un évènement à l’autre dans Liège.